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Méditation et Sophrologie post un AVC

Comment la méditation m’a sauvée après ma rupture d’anévrisme et pourquoi elle peut vous aider aussi

Le jour où tout a basculé

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Il y a quelques années, j’ai fait une rupture d’anévrisme.

Je ne vais pas vous faire le récit médical complet, parce que franchement, c’est pas ça le plus important. Ce qui compte, c’est ce qui s’est passé après. Dans les semaines et les mois qui ont suivi.

Physiquement, je récupérais plutôt bien. UN mois en soins intensif tout de meme .

Les médecins étaient contents, ma famille soulagée. « Tu as eu de la chance » on me l’a répété tellement de fois que j’ai fini par le croire.

Mais personne ne parlait de ce qui se passait dans ma tête. Les séquelles ont en parle?

La nuit, je ne dormais plus. Chaque petit mal de tête me terrorisait. Et si ça recommence ? Cette question tournait en boucle, jour et nuit. Je ne respirais plus normalement , mon souffle était court, bloqué quelque part entre ma gorge et ma poitrine. Mon corps était tendu en permanence, comme si j’attendais le prochain coup.

J’avais peur de mon propre corps. De ce corps qui m’avait « lâchée » sans prévenir.

Si vous avez vécu un AVC, je pense que vous me comprenez. Cette anxiété qui ne vous lâche pas. Cette impression de marcher sur des œufs en permanence. Cette hypervigilance épuisante.


Ma découverte de la méditation

Je me suis inscrite a des cours de yoga et sophrologie pour essayer de retrouver mon corps et calmer mon esprit.

Méditer n’a pas été simple au début. Ne pas penser… ce concentrer sur la respiration.. Quelque chose que je ne savais pas faire.

Et puis, petit a petit quelque chose s’est calmé. Juste un peu. Mon souffle s’est approfondi. Mes épaules se sont relâchées – je ne m’étais même pas rendu compte qu’elles étaient remontées jusqu’aux oreilles.

Mon cerveau c’est calmer. Je venais de trouver mon outil de survie.


Ce que j’aurais aimé qu’on me dise à l’époque

Aujourd’hui, je suis sophrologue. J’accompagne des personnes qui ont vécu des AVC, des anévrismes, des traumas. Et je leur dis ce que j’aurais aimé entendre à l’époque :

Ce que vous vivez est normal.

Cette anxiété qui vous ronge ? Normale.
Ces insomnies ? Normales.
Cette peur permanente que ça recommence ? Normale.
Cette impression de ne plus être vous-même ? Normale.

Votre système nerveux a vécu un choc immense. Il est en mode survie. Il cherche le danger partout pour vous protéger. C’est épuisant, mais c’est sa façon de vous dire « je t’ai pas lâché, je veille ».

Le problème, c’est qu’il ne sait pas redescendre tout seul.

Et c’est là que la méditation et la sophrologie peuvent vraiment vous aider.


Pourquoi ça marche (en vrai, pas en théorie)

Je pourrais vous sortir des études scientifiques sur la neuroplasticité et l’activation du nerf vague. C’est vrai, tout ça existe. Mais laissez-moi plutôt vous expliquer ce que j’ai VRAIMENT vécu.

Ça m’a aidée à re-respirer

Après l’anévrisme, je respirais mal sans m’en rendre compte. Petit souffle court, toujours dans le haut de la poitrine. C’est la respiration du stress , celle qui dit à votre corps danger, reste en alerte.

La méditation m’a réappris à respirer avec mon ventre. Lentement. Profondément. Et bizarrement, quand on respire mieux, tout le reste suit. Le cœur ralentit, les muscles se détendent, le mental se calme.

C’est bête mais c’est magique.

Ça m’a réconciliée avec mon corps

Je détestais mon corps. Il m’avait trahie. Je le surveillais en permanence, à l’affût du moindre signe bizarre.

Les méditations corporelles (genre le body scan, où tu promènes ton attention dans tout ton corps) m’ont aidée à le ressentir autrement. Pas comme une menace, mais comme mon chez-moi. Mon temple. Mon allié.

Ça a pris du temps. Mais petit à petit, j’ai arrêté d’avoir peur de lui.

Ça m’a donné un outil d’urgence

Les crises d’angoisse, je les voyais arriver de loin. Ce nœud dans le ventre, cette chaleur qui monte, ce cœur qui s’emballe.

Avant, je subissais. Maintenant, j’ai un outil : ma respiration 4-6 (j’inspire sur 4 temps, j’expire sur 6). En quelques minutes, je sens mon système nerveux qui lâche prise.

C’est pas de la magie, c’est juste que l’expiration longue dit à votre corps « c’est bon, le danger est passé, tu peux te détendre ».

Ça m’a sortie du mode survie

Après un AVC, on vit souvent en mode survie. On ne profite plus, on surveille. On n’est plus vraiment là, on est dans la peur de ce qui pourrait arriver.

La méditation m’a ramenée dans l’instant présent. Pas demain avec ses peurs, pas hier avec ses regrets. Juste maintenant. Et maintenant, en général, tout va bien.


Ce que je fais concrètement (sans blabla)

Vous voulez savoir ce que je fais vraiment au quotidien ? Voilà :

Le matin 10 minutes, non négociables

Je me lève, je vais direct sur mon coussin de méditation ou sur une chaise avant même de regarder mon téléphone.

Je pose ma main sur mon cœur. Je sens les battements. « Je suis vivante. Tout va bien. »

Puis je respire. Je compte pas, je force rien, j’observe juste. Certains matins c’est fluide, d’autres je suis déjà stressée avant d’ouvrir les yeux. C’est ok.

Je reviens juste au souffle. Encore et encore.

Dans la journée les pauses urgence

Entre deux consultations, je m’accorde 2-3 minutes. Yeux fermés, trois grandes respirations. Ça me nettoie de ce que je viens de vivre et ça me prépare pour la suite.

Dans ma voiture avant de rentrer chez moi, pareil. Petit moment pour déposer la journée.

Si je sens l’angoisse monter – parce que oui, ça arrive encore – je fais ma respiration 4-6. N’importe où. Même dans les toilettes si besoin.

Le soir avant de dormir

Soit une petite méditation de gratitude (je repense à trois trucs chouettes de ma journée), soit un body scan pour relâcher toutes les tensions.

Depuis que je fais ça, je m’endors tranquillement. Avant, je pouvais ruminer pendant deux heures.

Et puis il y a les méditations en mouvement

En marchant, en faisant la cuisine, sous la douche, je ramène juste mon attention à ce que je fais. Aux sensations, aux odeurs, aux sons.

La méditation, c’est pas que sur un coussin. C’est partout, dès que tu choisis d’être vraiment là.


Les erreurs que j’ai faites (pour que vous les évitiez)

J’ai voulu aller trop vite

Au début, je m’imposais 30 minutes par jour. Résultat : je tenais trois jours et j’abandonnais, frustrée. Maintenant je sais : mieux vaut 5 minutes tous les jours que 30 minutes une fois par semaine.

J’ai cru que je devais « vider mon esprit »

Spoiler : c’est impossible. Votre mental va penser, c’est son job. Le but c’est pas de l’arrêter, c’est juste de pas se laisser embarquer par chaque pensée. Vous observez, vous laissez passer, vous revenez au souffle.

J’ai essayé de méditer seule au début

Grosse erreur. Seule avec mes pensées anxieuses, je partais en vrille. Les méditations guidées m’ont sauvée – avoir une voix qui me guide, c’était rassurant. D’ailleurs c’est pour ça que j’en propose gratuitement sur ma chaîne YouTube maintenant.

J’ai culpabilisé quand je loupais un jour

Il m’est arrivé de louper des jours. La vie, quoi. Avant je me disais « t’es nulle, tu tiens rien ». Maintenant je me dis « c’est pas grave, je reprends demain ». L’auto-compassion, ça fait partie de la méditation.


Ce qui a vraiment changé dans ma vie

Je dors. Vraiment. Sans me réveiller 10 fois en panique.

Les crises d’angoisse sont devenues rares. Et quand elles arrivent, je sais quoi faire au lieu de subir.

Je fais à nouveau confiance à mon corps. Je l’écoute, je le respecte, je le sens comme un allié.

Je vis dans le présent au lieu d’avoir peur du futur en permanence.

Et surtout – et c’est peut-être le plus important – j’ai retrouvé de la joie. De la vraie légèreté. Des moments où j’oublie l’anévrisme pendant des jours entiers.

Je ne dis pas que tout est parfait. J’ai encore mes moments de doute, mes pics d’anxiété. Mais je ne suis plus prisonnière de la peur.


Pour vous qui lisez ces lignes

Si vous êtes là, c’est que vous cherchez quelque chose. Peut-être que vous sortez d’un AVC. Peut-être que l’anxiété vous bouffe la vie. Peut-être que vous avez juste besoin qu’on vous dise que c’est normal de pas aller bien.

Alors je vous le dis : c’est normal.

Vous n’êtes pas fragile, vous n’êtes pas faible. Vous êtes juste en train de traverser quelque chose de difficile. Et vous avez le droit de prendre le temps qu’il faut.

La méditation ne va pas tout régler du jour au lendemain. C’est pas une baguette magique. Mais ça va vous donner des outils. Des vraies, qui marchent, que vous pourrez utiliser partout, tout le temps.

Moi, ça m’a sauvée. Littéralement. Et c’est pour ça que je suis devenue sophrologue – pour transmettre ce qui m’a aidée.

Vous pouvez guérir. Pas juste physiquement. Vraiment. Profondément.

Je suis passée par là. Je sais que c’est possible.


Comment commencer (simplement)

Vous avez besoin de rien de compliqué :

  • Un endroit tranquille (même 5 minutes dans votre chambre)
  • Une position confortable (assis ou allongé, peu importe)
  • Une méditation guidée pour commencer (j’en propose sur ma chaîne YouTube, c’est gratuit)
  • De la bienveillance envers vous-même

Testez une semaine. Juste 5 minutes par jour. Voyez comment vous vous sentez.

Et si vous avez besoin d’un accompagnement plus personnalisé, je suis là. En consultation, on travaille vraiment sur VOS blocages, VOS peurs, VOTRE rythme.


Un dernier mot

Il y a quelques années, je pensais que ma vie s’était arrêtée avec cette rupture d’anévrisme.

Aujourd’hui, je me dis qu’elle a commencé ce jour-là. Une nouvelle vie. Plus consciente. Plus vraie. Plus intense aussi.

La méditation m’a pas juste calmée. Elle m’a donné un sens, une mission, un chemin.

Alors si vous hésitez encore, je vous dis : essayez. Vraiment. Juste 5 minutes.

Qu’est-ce que vous risquez, à part d’aller mieux ?

Prenez soin de vous. Respirez. Vous êtes en vie.

Et c’est déjà énorme.

Catherine


La méditation m’a sauvée. Elle m’a donné bien plus que l’apaisement : elle m’a donné un sens, une mission, un chemin.

Et si elle a pu faire ça pour moi, elle peut le faire pour vous aussi.

Prenez soin de vous. Respirez. Vous êtes en vie. Et c’est déjà magnifique.

Avec tout mon soutien,

Catherine

Pour me retrouver :

Catherine tel: +33671149887
Sophrologue – Coach bien-être
Spécialisée dans l’accompagnement post-trauma et gestion du stress

🎥 Méditations gratuites sur YouTube :://www.youtube.com/@catherinegellesophrologue
📧 Des questions ? Écrivez-moi : catherine.gelle.sophro@gmail.com
📱 Instagram : lemondedecatherine.g

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